• SPLIT[SPLIT] 288 panneaux LED, contrôleur DMX, 14 canaux son, 2 projections vidéo La foudre se manifeste dans l’atmosphère en lumière et en son : éclair et tonnerre. Elle nous dissocie (dans nos sens, nos perceptions), en nous étalant dans le temps. D’emblée, elle nous pose comme sujets ayant à se (re)construire, cherchant à s’unifier. Cette quête, originelle, comment l’imaginer, comment (se) la représenter hors de son milieu naturel, l’atmosphère ? N’y aurait-il pas quelque chose à apprendre à la penser dans un autre cadre ? Les perceptions multipliées et différenciées nous ouvrent à toujours plus de possibles, à une vie sensible élargie à de nouveaux territoires, physiques et mentaux. SPLIT est constituée de ces 2 éléments principaux, la lumière et le son, se faisant face, sur les 2 murs de l’espace. L’éclair qui frappe un sol sableux provoque parfois des fulgurites, concaténations de sable (silice) transformé en pâte de verre. Ces formes sont une image de l’éclair, sa trace comme une image. SPLIT les rend à la lumière, en les dessinant sur le mur principal, à l’aide d’une grille-écran de 288 sources LED. L’impulsion électromagnétique de la foudre provoque le son du tonnerre en faisant vibrer l’air. Mais dans l’espace, en l’absence d’atmosphère, il est aussi possible de réaliser des enregistrements sonores de ces ondes et impulsions. Le mur faisant face aux panneaux LED est le lieu de 24 haut-parleurs constituant un champ sonore évolutif, composé uniquement du son de ces ondes enregistré lors de missions spatiales. Le centre de l’espace, ceint par un texte projeté qui se double et se dédouble lui-même, est occupé par une pièce sonore, variation de la Chanson d’Ariel, issue de La Tempête de Shakespeare. Esprit du vent et des éléments, elle indique à chaque spectateur qu’il est lui aussi le lieu d’une réunion des éléments et des perceptions, sonores et visuelles, libre et en mouvement. Cité des Sciences – Paris | ![]() | ![]() | ![]() |